Quelques pnjs pour Imputrescibles (4) : William Payne

Un pnj inpiré par A tombeau ouvert : Willima Payne.

PNJ 4 : WILLIAM PAYNE
Occupation : Ambulancier.
Histoire :William est un jeune homme qui a toujours voulu consacrer sa vie à aider les autres. Il n'a jamais trouvé quelque chose de plus gratifiant que cela. Après avoir travaillé durement pour décrocher son diplôme, William est devenu ambulancier et a montré sa valeur au cours de nombreuses interventions, parfois très risquées. Pendant 4 ans, l'ambulancier Payne a sauvé énormément de vie, jusqu'à ce qu'on prenne la sienne : en effet, un jour de la fin de l'année 1918, William s'est retrouvé face à un homme touché d'une balle à la poitrine. Alors que l'ambulance essayait de rejoindre le plus rapidement possible le ----------------- hospital, Payne s'occupait du blessé à l'arrière et se rendait peu à peu compte que celui-ci ne pourrait pas être sauvé... L'ambulance mettait trop de temps. Et comme il l'avait auguré, le « client » de William se mit à convulser quelques minutes plus tard et finit par rendre l'âme. Payne lui ferma les paupières comme à son habitude et se retourna pour nettoyer et ranger ses instruments. Il communiqua le décès du patient à son collègue pour que celui-ci ralentisse. Rien ne pressait désormais. Pourtant, quelques instants plus tard, William sentit une vive douleur au bras : son patient était revenu à la vie et lui avait mordu profondément le bras, arrachant une bonne partie des chairs. Payne roula en arrière sur le dos et se protégea avec ses pieds alors que le cadavre ambulant se jetait à nouveau sur lui. Il réussit à le repousser et à le projeter contre la paroi opposée de l'ambulance alors que son collègue lui demandait en hurlant ce qui se passait et arrêtait l'ambulance. Le deuxième assaut du zombie fut plus violent : celui-ci fondit littéralement sur William et lui enfonça dans le cou une seringue de ----------- qu'il avait sans doute ramassée après que William l'eût repoussé. Payne s'écroula tout en voyant la silhouette de son agresseur s'enfuir par les portes arrières de l'ambulance et faucher au passage son collègue qui avait fait le tour et s'apprêtait à y monter. Ce dernier fut littéralement soulevé du sol et se fracassa le crâne sur le caniveau.
William se réveilla une demi-heure plus tard, hagard mais vivant. Il savait pertinemment que la seringue aurait du le tuer, potentiellement par le coup en lui-même et très sûrement à cause de ce qu'elle contenait : du -----------------! Cette substance aurait dû lui emballer le palpitant jusqu'à l'arrêt cardiaque! Il l'extrait avec précaution et se banda rapidement le cou et le bras. Puis, il s'affola de son incroyable survie et se palpa le pouls : rien. Il essaya plusieurs fois puis vérifia s'il ventilait : rien non plus. Tout juste sa poitrine se soulevait-elle par pur réflexe de temps à autre. Une seule conclusion s'imposait à l'esprit de William Payne : il était mort!
Passé l'étonnement, la police arriva et constata le décès du collègue de William. On lui demanda s'il avait besoin d'une assistance médicale mais il déclina l'offre prétextant qu'il n'avait que des blessures légères, s'était soigné lui-même et était hors de tout danger. On l'interrogea sur ce qui s'était passé et Payne dit qu'ils s'étaient occupés d'un forcené blessé par balle mais apparemment sans gravité puisqu'il s'en était tout à coup pris aux ambulanciers et avait réussi à prendre la fuite après avoir bousculé son collègue qui s'était fracassé le crâne sur le trottoir. Payne n'avait pas pu réagir et, lorsqu'il avait rejoint son collègue pour le relever, il était déjà trop tard.
Payne fut emmené au commissariat et y fut conservé une journée entière avant qu'on ne le relâche, sa version semblant juste et aucun élément ne pouvant l'incriminer dans l'affaire. Il était tenaillé par la faim mais aucune nourriture ne le satisfaisait vraiment, du moins aucune ne lui offrait satiété. Il changea ses bandages et constata que si la marque de la piqûre avait presque disparu, la morsure sur son bras semblait commencer à se nécroser. Il la soigna comme il put, sans grand espoir. Il essaya de trouver le repos mais n'y parvint pas et décida de reprendre immédiatement le travail. Ses supérieurs acceptèrent malgré quelques réticences mais le cantonnèrent à l'hôpital. William s'occupa de plusieurs malades jusqu'à ce qu'un grand accidenté fut admis. Les médecins s'occupèrent de lui avec l'aide de William -qui servait plus d'infirmier qu'autre chose pour l'occasion- mais ne purent faire grand chose face à la gravité de ses blessures. Le patient mourut et, après avoir constaté l'heure du décès, les médecins demandèrent à Payne de s'occuper du corps. Une fois seul avec le cadavre encore frais, William ne put maîtriser une faim irrépressible et se jeta sur le celui-ci pour le dévorer, il s'arrêta après s'être nourri de presque la moitié de l'abdomen du trépassé. Horrifié, il se lava et se changea puis descendit le cadavre à la morgue et demanda à ce qu'on l'incinère selon un protocole tout récent, reçu la semaine passée, qui préconisait désormais cette méthode pour éviter que des zombies n'apparaissent, le virus ayant semblait-il filtré depuis l'Europe. Beaucoup de médecins ironisaient encore sur cette pratique ne croyant pas cela possible sur le sol américain, mais Payne était bien placé pour savoir qu'ils se trompaient. Il conclut donc que les prochains jours lui donneraient raison et que son « initiative » ne serait pas blâmée. C'est très exactement ce qui se passa et William put reprendre son travail d'ambulancier.
Désormais, et depuis plusieurs années, il officie toujours en tentant de rester le même : il désire toujours autant aider les autres. Il soigne donc ceux qui peuvent l'être en se maîtrisant et se repaît des cadavres frais ou de ceux qu'il sait condamnés. Il lui est arrivé d'en engendrer d'autres de son espèce par conséquent mais il s'est rassuré en se disant que -dans un certain sens- il leur avait permis un délai supplémentaire de vie. C'est ainsi que William est devenu un étrange ambulancier-zombie qui cherche à conserver son humanité grâce à un savant dosage de maîtrise de lui-même (plus difficile à chaque fois) et également aux « avantages » que peuvent lui fournir son métier. Il n'a jamais eu à « traquer » un repas. Mais Payne sait pertinemment que cela ne durera pas ad vitam aeternitam, ou plutôt ad mortem aeternitam...
D'ailleurs malgré les précautions prises par William, il n'a pas réussi à éviter toute suspicion et une personne au moins se doute de quelque chose. En effet, son dernier coéquipier en date, James Sanders, a commencé à se sentir mal à l'aise auprès de Payne et, jaloux de l'estime que lui portaient ses supérieurs, a cherché à lui nuire discrètement.
James s'est donc mis à être plus vigilant et à analyser chacun des gestes de son coéquipier. Il a entr'aperçu plusieurs fois, et à des dates bien différentes, le bandage de James qui dépassait légèrement de sa chemise. Sanders aimerait bien découvrir ce que William dissimule car aucune blessure traditionnelle ne mettrait aussi longtemps à guérir...
James s'est aussi particulièrement étonné de l'hygiène de vie de Payne : il ne l'a jamais vu manger, celui-ci refusant systématiquement de rejoindre ses autres collègues dans le grand réfectoire de l'hôpital afin de s'y restaurer. De plus, William Payne semble avoir une endurance incroyable, véritablement anormale : James ne l'a en effet jamais vu dormir ou se reposer. Il ne se fatigue pas malgré la succession de situations pénibles et stressantes. James lui-même, pourtant en excellente condition physique, est parfois contraint de prendre de petits remontants, pas toujours totalement autorisés par le règlement. Mais, il faut bien tenir et William, lui, ne semble jamais recourir à de telles substances. C'est inhumain.
Ses soupçons vont donc grandissants, surtout depuis qu'il a approché l'Ordre du renouveau, par l'intermédiaire de son beau-frère qui en est membre, et qu'il mène plus méthodiquement ses investigations.
L'Ordre semble intéressé par le cas Payne, d'autant qu'il lui paraît intolérable de laisser les pauvres malades de Chicago à la merci du monstre sanguinaire qu'il est devenu.
Cependant, l'Ordre du Renouveau a décidé de laisser James en arriver à ses propres conclusions tout en lui conseillant de s'intéresser aux patients décédés dont Payne se serait occupé. Il a donc pour objectif d'intercepter un de ces corps avant son incinération pour ultime vérification. L'ordre compte bien faire d'une pierre deux coups : embrigader durablement James et se débarrasser d'une nouvelle abomination, nommée William Payne...

Description et interprétation : William est un zombie de phase 2 étonnamment bien conservé. Certes, il est toujours très pâle et cerné mais cela ne surprend pas dans son métier. Seul son bras est nécrosé et porte des traces de pourriture, il les dissimule sous un bandage et une chemise longue pour le moment. Pour le reste, il a globalement conservé l'apparence qu'il avait avant son « agression » : de taille moyenne, relativement athlétique mais plutôt sec, pas de réel signe distinctif et une apparence tout à fait anodine, passe-partout, qui fait qu'on ne le remarque pas aisément et qu'on garde généralement très peu de temps son souvenir en tête, ce qui finalement l'arrange bien.
Il n'est pas très charismatique mais il est apprécié par ses supérieurs pour ses compétences, son sens de l'initiative et sa capacité à très bien supporter le manque de sommeil. Au caractère, il passe pour quelqu'un de serviable, presque sympathique mais un peu trop anodin et sans ambition réelle. Il est relativement réservé et cherche peu la communication. Payne est considéré comme quelqu'un de taciturne, peu loquace, presque mélancolique parfois, mais aussi pour un homme de confiance faisant preuve d'un très grand sérieux.
Il a des yeux sombres et des cheveux noirs qui commencent à tomber. Il essaye de soigner son apparence mais est assez souvent mal rasé ce qui lui donne un style plutôt négligé malgré ses efforts. Par contre, il est toujours extrêmement propre -une qualité de plus pour son travail – car il prend le plus grand soin à effacer toute trace de ses sauvages repas et ceci sur tout son corps : il change de blouse dès que celle-ci arbore trop de sang pour n'être que les conséquences d'un acte médical, se lave régulièrement le visage et l'ensemble du corps et prend le plus grand soin de ses ongles grâce à une petite brosse qu'il porte en permanence sur lui.

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